Nuit sombre
Dans cette immense obscurité,
D'un, je ne sais quel cauchemar,
Je me réveille harcelée
Et des frayeurs plein le regard.
Sombre infini désert de solitude,
Où les ombres des ténèbres nous guettent
Pour nous agripper le cœur de mains rudes,
Quand la faible foi devient si muette.
Lutte solitaire, pitoyables mortels
Sans armes face aux âmes tourmentées du ciel,
Errantes sous la déchéance démentielle,
En quête d'amour pour leur repos éternel.