Roman - Page 1

Publié le par Camille Butterfly


Mon premier roman en ligne !

Du moins le premier chapitre à l'état brut, mais l'idée et l'univers sont là, même si des retouches mineures ou importantes interviendront lorsque j'aurai la suite.

Pour l'instant, il n'a pas encore de titre mais je vais y réfléchir...

Pour le présenter, je pourrais dire qu'il s'agit d'un dérapage...
Une rupture douloureuse va conduire une jeune femme en asile psychiatrique. Dans cet univers d'exilés elle va faire des expériences parallèles, notamment rencontrer un individu qui se dit être son guide ou son ange gardien. Cette plongée en terre inconnue va finalement la ramener à la vie, avec elle-même et surtout les autres, mais sous un nouveau jour...

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Vingt-trois heures trente. Je regarde le plafond, il est blanc, inintéressant, comme les murs.

J’aurai préféré contempler la mer, assise au bout d’une jetée, épier les bateaux ondulants, l’esprit kidnappé par une brise légère sur le va-et-vient de la surface de l’eau, m’envoler au-dessus des flots, devenir une mouette, survoler la surface tendue vers l’infini, loin, loin, ne plus jamais m’arrêter, atteindre l’astre solaire pour ne plus jamais le voir happer par l’horizon. J’ai froid.

Je ne peux plus, j’ai mal, les sangles m’étouffent, je ne peux plus crier, mon corps révolté ne réagit plus devenu impuissant. Le point de non-retour, c’est ce qu’ils disent, ils n’ont rien compris, aimer la vie ils ne savent pas, ils appellent ça la folie. Ils m’ont attrapé, harnaché mais ils ne m’auront pas, jamais, ils peuvent me ligoter, m’empoisonner le sang, me passer aux électrochocs, ils ne peuvent pas détruire ce qui est en moi, c’est plus fort qu’eux, tant qu’ils ne comprendront pas ils ne pourront pas combattre.

Une sonnerie discrète émet un bip qui déchire le silence. Cette saloperie d’horloge à quartz égrenant les secondes au-dessus de la porte sonne la sentence. Il est minuit. Enfin elle, elle affiche plutôt des zéros.

Zéro état absolu ! Point de départ vers tous les possibles ou achèvement final ?

Pour moi, c’est encore une injection de poison, les portes s’ébranlent, ils arrivent dans un grand fracas, je ne peux même pas sursauter tellement le lit me tient si fort. L’aiguille me transperce, un froid immense m’envahit à la vitesse d’un éclair, j’ai le corps glacé et brutalement cette chaleur dans ma tête, elle me brûle, j’ai le crâne qui explose, les néons de la pièce me lancent des flashes et puis plus rien, le noir total, plus un bruit, pas même un souffle ou une vibration, l’obscurité me prend dans ses bras, m’enveloppe, je me sens bien.


Publié dans Roman

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J
Je ne parviens pas a faire le copier coller... Tant pis à +++
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J
c encore moi, Je crois que je vais imprimer ton roman à titre perso bien sûr, je t'en donnerai mes impressions par la suite si tu veux.AmitiéJean-Yves
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C
Oui oui, si tu as des impressions sur les textes, n'hésite pas.